Publié par : Biblical Geographical Research Group
Dans une récente enquête menée par le Biblical Geographical Research Group, plusieurs familles chrétiennes maronites originaires de Byblos (ancien Gebal) et des régions avoisinantes du Mont Liban ont été étudiées et interrogées. Ces familles ont maintenu une stricte endogamie au sein de leur communauté pendant des générations. Les résultats génétiques révèlent des liens exceptionnellement forts avec des populations juives du Maroc, d'Irak, d'Iran, de Syrie et du Liban, mettant en lumière un héritage biblique et ancestral oublié parmi ces chrétiens levantins.
Ces résultats sont interprétés par les chercheurs comme une preuve dominante d'une lignée israélite directe chez certaines familles maronites du Mont Liban, dépassant toute classification phénicienne ou levantine générique.
Cette étude suggère plusieurs explications historiques plausibles :
En 722 avant notre ère, l'Empire assyrien a exilé les tribus du nord d'Israël. Cependant, des sources historiques et rabbiniques suggèrent que tous les Israélites n'ont pas été déportés. Certains sont restés dans les territoires du nord, comme les régions de Byblos et du Mont Liban, et se sont peut-être convertis au christianisme au cours des siècles suivants.
Des communautés juives bien établies existaient à Damas et Alep. Durant des périodes de persécution ou de transition économique, certaines familles juives ont migré vers la côte libanaise et l'intérieur des terres, s'intégrant aux populations chrétiennes rurales, notamment maronites.
Il est également possible que certaines familles israélites ne soient jamais parties. Elles auraient évolué religieusement et culturellement avec le temps, adoptant le christianisme tout en conservant leur héritage génétique. Cette hypothèse est étayée par des regroupements génétiques spécifiques observés chez les Maronites.
"La pureté génétique observée dans ces familles est attribuée à des siècles d'endogamie dans des communautés maronites isolées du Mont Liban."
Ce type de conservation génétique est rare au Levant, où la plupart des populations ont connu de nombreux mélanges au fil du temps.
Les résultats suggèrent que l'ascendance israélite pourrait être bien plus répandue parmi les Maronites que ce que l'on croyait. Cependant, elle ne serait visible que chez les familles qui ont maintenu l'endogamie pendant plusieurs générations. Cette étude offre un aperçu rare d'une possible connexion ancestrale autrefois plus largement partagée.
"Il ne s'agit pas de fierté ni de politique, mais de vérité ancestrale. Alors que les Maronites sont souvent décrits comme Phéniciens ou Araméens, cette recherche révèle une autre facette de notre héritage : une origine israélite vivante."
Cette enquête fournit un aperçu génétique et historique unique de l'héritage israélite ancien, encore présent chez certaines familles maronites. Elle appelle à une révision plus large des origines maronites à travers des preuves empiriques issues de la génétique et des textes bibliques.